S’agit-il seulement de la grève dans les raffineries ? Quand bien même, comme souvent dans ces occasions, tout est fait pour laisser les grévistes les plus déterminés dans leur strict périmètre, et alors même que commencent à affluer les positions de soutien ; quand bien même, comme à chaque fois, la propagande officielle les accable de tous les maux. Tout le monde le comprend et le sait : cette grève massive et puissante, avec d’autres au même moment, est l’expression d’un ensemble qui inclut la crise qui s’étale au grand jour à l’Assemblée nationale et qui touche le cœur même du pouvoir d’Etat. La vague de sympathie pour les grévistes tout comme l’inquiétude dans les sommets en témoignent. Ce qui est en cause dans ce moment de la politique, dans ce combat ô combien légitime pour les revendications, c’est le refus de continuer à subir.
« Haro sur les grévistes »
C’est le refus de cette morgue, de cette insolence avec lesquelles les riches continuent à se gaver pendant que des millions subissent et, pour beaucoup d’entre eux, se retrouvent à la limite de la misère ou déjà enfoncés dans la misère. La politique de cette poignée regroupée derrière (…)
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