Nom de code : Hemex-Orion. Selon Les Echos du 16 novembre, « plus de 10 000 militaires français seront engagés, aux côtés de militaires de plusieurs pays européens mais aussi des Etats-Unis, dans des manœuvres d'une ampleur inédite qui s'inscrivent dans le cadre de la volonté d'Emmanuel Macron de préparer les forces militaires françaises à un conflit majeur ».
« Soutien civil à l'engagement des armées via des acteurs publics et privés »
Comme dans un jeu de rôle, il s’agit de répondre dans un pays imaginaire à une agression imaginaire, tout en étant sur un terrain réel. Orion doit suivre les phases suivantes :
- « fin février - début mars. 7 000 militaires seront engagés dans le sud de la France (de Sète à Castres) et en Méditerranée, avec des opérations amphibies pour l'une (port de Sète) et aéroportée pour l'autre (aéroport de Castres) » ;
- « une phase civilo-militaire de la mi-mars à la fin mars, autour de 5 thèmes : 1) soutien civil à l'engagement des armées via des acteurs publics et privés, 2) droit et normes: les contraintes, 3) RH et réserves, 4) rétroaction sécuritaire sur le territoire national, 5) communication et lutte informationnelle » ;
- puis, « engagement majeur : avril-mai (10 000 à 12 000 militaires) dans l'est de la France ».
Les protagonistes sont aussi divers que l’OTAN, des pays de l’UE, des militaires US, des ONG, des organismes internationaux (…)
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