Réintégration des soignants : l’obstruction du gouvernement

Le 24 novembre, lors de la niche parlementaire du groupe LFI-Nupes, le gouvernement a fait de l'obstruction pour empêcher que la proposition de loi sur la réintégration des soignants non-vaccinés ne soit soumise au vote. Il s'est alors attiré la colère de tous les groupes d'opposition, qui étaient favorables à cette mesure.

Par la rédaction d'IO
Publié le 30 novembre 2022
Temps de lecture : 3 minutes

Etrange spectacle à l’Assemblée nationale le jeudi 24 novembre. Dans le cadre de la niche parlementaire qui lui était réservée (chaque groupe d’opposition dispose d’une et une seule journée durant toute la session parlementaire où il est maître de l’ordre du jour), le groupe LFI a fait voter un texte intégrant dans la Constitution le droit à l’IVG.

Le groupe LFI propose ensuite à la discussion et au vote de l’Assemblée un texte décidant la réintégration des 15 000 soignants chassés de l’hôpital, suspendus sans traitement au motif qu’ils ont refusé la vaccination contre le Covid 19.

A force de manœuvres d’obstruction, le gouvernement réussira à empêcher le vote du texte (proposition de loi vraisemblablement majoritaire à l’Assemblée) qui devait intervenir avant minuit. Voici des extraits des interventions de deux députés : Caroline Fiat, députée LFI et rapporteure de la commission des affaires sociales, et Olivier Marleix, président du groupe LR. Le lendemain, le groupe LFI a présenté une motion de censure en opposition à (…)


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