« Non aux gouvernements fauteurs de guerre ! »

Le comité local de résistance et de reconquête a organisé à La Tour-du-Pin (Isère) une manifestation, samedi 26 novembre, sur les mots d’ordre « Non à la guerre ! A bas les gouvernements fauteurs de guerre ! Les peuples veulent la paix ! L’argent pour les services publics, pas pour les armes ».

Manifestation contre la guerre, le 26 novembre à La Tour-du-Pin (Isère) (Photo correspondant).
Par correspondant
Publié le 3 décembre 2022
Temps de lecture : 2 minutes

Sandrine Nosbé, candidate LFI de la Nupes dans la 9e circonscription de l’Isère en juin dernier a pris la parole : « Anatole France le disait à propos de la Première Guerre mondiale : “On croit mourir pour la patrie, mais on meurt pour les industriels.” On est en 2022. Rien n’a changé. On le sait très bien et on le voit encore actuellement, la guerre en Ukraine est instrumentalisée pour justifier les politiques d’austérité, pour continuer de casser notre modèle social. La guerre, il suffit de voir à qui elle profite, et qui la subit : les peuples la subissent et elle profite aux industriels, à l’industrie d’armement, aux énergéticiens actuellement… les profiteurs de guerre.

A La France insoumise, nous sommes pour sortir de l’Otan. Ne pas être à la botte des Américains, c’est reprendre sa souveraineté et être non aligné.

C’est de cette manière qu’on peut reprendre, nous, peuple souverain, la maîtrise de notre avenir et de notre pays. A bas la guerre ! Nous, les résistants, les militants, nous sommes des lanceurs d’alerte. »

Calou, Gilet jaune, est également intervenue : « Depuis des décennies, deux blocs impérialistes se font face, portés par des pègres abritées dans des mafias. Ils exploitent les peuples. (…) Ils ne veulent que nous soumettre, nous dominer coûte que coûte pour préserver leurs castes, leurs vies de nantis et assurer celles de leurs progénitures. (…) Et que dire de la France et du pouvoir macronien, où le libéralisme est roi ? Injustice fiscale, sociale, environnementale ; casse de nos conquis, de nos entreprises, de nos biens communs ; casse de nos services publics, l’hôpital, le médical et l’éducation en tête ; casse de nos libertés et de nos droits.

Alors, allons-nous espérer sans cesse et nous lamenter sans fin ? Ou nous unir enfin, nous les peuples, et nous lever contre ces diables, pour que vivent la liberté, le respect, la paix ? (…) Qui veut la paix prépare la paix ! Paix aux humains de bonne volonté. »