Le « cheminots bashing » bat son plein

Du gouvernement à la direction de la SNCF en passant par les divers médias, les mots ne sont pas assez forts : « preneurs d’otages », « nantis de grévistes », « égoïstes, privilégiés ». Mais le pire serait que les contrôleurs ont eu l’outrecuidance de s’organiser en dehors des structures habituelles.

  • France, Lutte de classe
(photo Thomas Samson / AFP)
Par François Grasa
Publié le 24 décembre 2022
Temps de lecture : 2 minutes

Les cheminots, plus précisément les contrôleurs, sont accusés d’empêcher les Français, de pouvoir fêter les fêtes en famille. Salauds de grévistes !

Pourtant, c’est bien la SNCF et les gouvernements successifs qui ont détruit le service public ferroviaire, en fermant des lignes, en dégraissant massivement les effectifs ;  ce sont bien eux qui, au quotidien, empêchent les usagers d’avoir des trains à l’heure, quand il y a encore des trains sur leurs lignes. Ceux sont encore eux qui font voyager les citoyens dans des conditions déplorables : trains bondés, avec des horaires qui laissent à désirer, inconfort au quotidien.

Mais alors, pourquoi un tel déchainement ?

La cause : une (…)

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