Grève reconduite dans la collecte des déchets à Antibes

Ce vendredi, la grève des agents de la collecte des déchets d’Antibes a été reconduite jusqu’à lundi. Nous donnons la parole à Max Belleville, porte-parole et représentant pour le syndicat CGT CASA Envinet (communauté d’agglomération de Sophia-Antipolis).

Le syndicaliste CGT Max Belleville, interrogé par BFMTV Côte d'Azur, le 8 mars (capture d'écran)
Par correspondant
Publié le 10 mars 2023
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Après la mobilisation du 7 mars, la grève a été reconduite mercredi. On est vendredi.  Quel est le niveau de mobilisation et l’impact de la grève ?

Max Belleville : On est encore à 70 % de l’effectif mobilisé. Habituellement, on est une quarantaine de camions à sortir quotidiennement avec un chargement d’environ 10 tonnes par camion. Là, il n’y a que 3 ou 4 camions qui sortent par jour. Vous faites le calcul depuis mercredi de tout ce qu’il y a dans la rue.

Et les revendications ?

La première revendication, c’est le retrait total de la réforme. Après, on a des revendications sur l’insalubrité, les départs anticipés à la retraite, l’embauche, des postes aménagés, une augmentation de salaire, l’aide au logement.

La loi a été votée par le Sénat. Elle va revenir à l’Assemblée nationale, où le vote est incertain. Comment vois- tu la suite ?

Vu le gouvernement qu’on a, je ne me fais pas trop d’illusion qu’il puisse utiliser le 49.3 quand ça revient l’Assemblée nationale pour passer en force.

Les poubelles commencent à s’entasser. En face, ils commencent à dire qu’il y a un problème de salubrité. Que réponds-tu ?

Je réponds que le message qu’on fait passer en laissant les poubelles au sol, c’est un avant-goût de ce qui attend la population : les poubelles qui débordent, les hôpitaux qui s’effondrent, le niveau scolaire qui tombe en chute libre, les prix aux stations essences, dans les supermarchés. C’est l’avenir si on laisse faire ce gouvernement.