A Nantes, salle comble pour l’appel « Halte à la guerre ! »
Une réunion regroupant responsables politiques, militants et syndicalistes, sur la base de l'appel « Halte à la guerre ! », s'est tenue à Nantes le 17 mars. Parmi les orateurs, Jean-Pierre Fourré, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, que nous avons interviewé.
- France, Guerre

A la tribune (de gauche à droite, notre photo) : Jean-Pierre Fourré, ancien vice-président de l’Assemblée nationale ; Sabine Lalande, conseillère régionale LFI-Nupes ; Hubert Raguin, syndicaliste ; Hélène Macon, candidate LFI-Nupes aux dernières législatives et militante du POI ; Michel Gouty, communiste insoumis et militant de l’Arac ; Sacha Coatantiec, militant des Jeunes insoumis.
Introduisant les débats, Hélène Macon, candidate LFI-Nupes aux dernières législatives et militante du POI, a tout d’abord fait le lien avec la situation politique en France : « Nous sommes en plein conflit sur les retraites depuis plusieurs semaines, avec un gouvernement isolé, qui, malgré les grèves et les manifestations gigantesques, a eu recours au 49.3 hier. Tout le monde sent bien que c’est la goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase.
On nous parle de 13 milliards d’euros de déficit qui empêcheraient de maintenir le système de retraite par répartition… Et dans le même temps, ce sont 413 milliards d’euros de budget militaire que Macron prévoit de 2024 à 2030. (…) Macron répond ainsi favorablement à l’Otan qui a encouragé les pays d’Europe à entrer en économie de guerre. »
Dans un certain nombre de ces pays, la résistance prend forme face à l’escalade guerrière, comme en Italie, à Gênes, à l’initiative des dockers, ou en Allemagne, où 50 000 manifestants se sont rassemblés à Berlin. « Il y a eu une première réunion à Paris, le 25 février, avec les premiers signataires de l’appel. (…) Et en province, à Nantes, c’est la première réunion de ce type pour faire connaître l’appel “Halte à la guerre ! ” et donc pour mobiliser sur ces positions. »
Dans la foulée, Michel Gouty, communiste insoumis et militant de l’Arac2Association républicaine des anciens combattants., a pris la parole, évoquant une précédente initiative en Loire-Atlantique : « Je suis d’autant plus sensible à cette démarche, que j’ai participé, le 9 décembre dernier, à Vertou, à l’organisation d’une (…)
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