Droit de manifester : un revers pour le préfet Nunez et Darmanin
Le tribunal administratif de Paris a ordonné le 1er avril, la suspension d'un arrêté interdisant les manifestations non déclarées du 1er au 2 avril. L’avocat David Van der Vlist, membre du syndicat des avocat de France (SAF), nous explique le contexte de cette décision.
- Retraites
Note de la rédaction : Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a signé un arrêté le 27 mars qui détaillait les « mesures de police applicables à Paris à l’occasion d’appels à manifester du samedi 1er avril au dimanche 2 avril ». Deux organisations professionnelles – le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature – et une association, la Ligue des droits de l’homme (LDH) ont saisi en urgence le tribunal administratif. Celui-ci a ordonné, samedi 1er avril, la suspension de l'arrêté qui « porte une atteinte manifestement illégale à la liberté de manifester ».
A partir du 24 mars, le préfet de police de Paris a systématiquement pris des arrêtés d’interdiction de manifester. Comment analyses-tu ces décisions ?
David Van der Vlist : Le recours au 49.3 pour imposer la réforme des retraites a ouvert une crise politique.
D’un côté, le gouvernement souhaite passer en force, contre l’opinion publique, l’ensemble des organisations (…)
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