Non à la construction d’un centre de rétention à Béziers
Le maire de Béziers, Robert Ménard, a donné son accord à Darmanin pour la construction d’un centre de rétention. Un communiqué de la Nupes de Béziers s’élèvent contre. Nous le reproduisons.
- Actualité politique et sociale, Répression
« Macron, Borne et Darmanin, par une nouvelle loi émigration, veulent augmenter l’arbitraire, le nombre d’expulsions, la mise en précarité des exilés pour, comme ils disent, “sélectionner” les bons étrangers et rejeter “ceux qui n’ont pas vocation à rester sur le territoire”.
Alors que sous la pression des millions qui manifestent contre leur réforme des retraites, ils louvoient et manœuvrent, Ménard lève le doigt et répond présent en offrant sa candidature pour la construction d’un centre de rétention de 120 places (à côté de la prison, tout un symbole) ; 120 places pour emprisonner ceux qui sont chassés par les guerres, la sécheresse et la famine ; 120 places pour parquer ceux qui ont survécu aux pires traumatismes, à la mort : Ethiopie, Soudan, Kenya, Tchad : un mort toutes les 36 secondes et 30 millions d’enfants sous-alimentés (rapport Oxfam, mai 2023).
Réunis ce mardi 2 mai 2023, nous réaffirmons notre condamnation de la politique criminelle de la chasse aux réfugiés et nous opposons aux politiques migratoires de l’Europe de Dublin et Schengen.
Non à l’arbitraire, aux violences, au racisme. Non aux camps de rétention à Béziers comme ailleurs.
Adopté par les 35 citoyens et militants Nupes réunis le 2 mai à Béziers.
Nous transmettons ce texte : à nos députés Nupes de l’Hérault, à Génération.s, Ensemble ! du Biterrois, POI, NPA, EELV, au PC et au PS, à la Cimade, au réseau Education sans frontières, au Mouvement pour la paix, à la Libre Pensée, à la LDH. »