Cette conférence européenne a réuni quinze pays européens. La présidence était assurée à Berlin par : Carla Boulboulle, pour la revue Soziale Politik und Demokratie (SoPoDe) ; Marcus Staiger, de l’association Chauffage, Pain et Paix ; Evelin Genzel, également de Chauffage, Pain et Paix et membre d’Aufstehen et Andreas Kutsche, de l’Alliance pour la paix, groupe de Brandenbourg, et membre du syndicat Ver.di.
Après la présentation de Carla Boulboulle, l’introduction politique a été faite par Gotthard Krupp, de la revue SoPoDe, au nom des neuf initiateurs allemands de la conférence, qui a posé l’enjeu de cette rencontre : « Il est de la plus grande urgence que les forces de résistance partagent leurs expériences et discutent de la manière de favoriser leur liaison au niveau européen ; de la manière dont elles peuvent s’organiser en un réseau au niveau européen. »
Les forces rassemblées le 8 juillet, avec leurs histoires et leurs origines très diverses, sont toutes intervenues dans ce sens, avec une même volonté d’unir les efforts du combat contre la guerre et contre la guerre sociale face aux gouvernements.
Chacun avait conscience de la gravité de la situation. « La situation mondiale actuelle présente de nombreuses similitudes avec la situation juste avant la guerre mondiale », selon Marielle Leraand, de Norvège. Plusieurs intervenants ont parlé du « risque d’holocauste nucléaire ».
Réunir les forces progressistes
« Merci de réunir toutes les forces progressistes qui luttent pour la paix », a lancé (…)
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