Pour Macron, les jeunes « hors du champ commun »
Emmanuel Macron a prononcé son traditionnel discours de rentrée à Bormes-les-Mimosas (Var) jeudi 17 août.
- Actualité politique et sociale, France

Evoquant tour à tour « incendie, pandémie, drames internationaux, le retour de la guerre sur le continent européen », le chef de l’Etat décide de s’en prendre frontalement à la jeunesse en opposant les jeunes résistants de 1944 et les jeunes d’aujourd’hui à qui il manquerait, « le sens du sacrifice ultime pour l’amour de la patrie ».
Ce discours aux relents nationalistes s’attaque aux jeunes dans leur ensemble ainsi que, plus précisément, à une partie des jeunes accusés d’être « hors du champ commun », LFI se trouvant, nuance, hors de l’arc républicain.
Une situation où, selon le président de la République, « prospèrent la division, la désunion, qui pavent la voie du chaos et de l’injustice ». Mais qui pave la voie au chaos et à l’injustice si ce n’est Macron lui-même ? La gabegie, le vol en bande organisée et le sabotage des services publics (école, hôpitaux, etc.) sont le résultat de sa politique. Tous les prix ont explosé. Ce qui manque pour vivre pour des dizaines de millions, quelques milliardaires l’ont accaparé pour leur propre bénéfice, sous la protection de l’Elysée. A eux seuls, Bernard Arnault et Françoise Bettencourt Meyers détiennent 12 % du PIB, plus que les 50 % les plus pauvres ! Pour tenter de camoufler la réalité, l’exécutif souffle sur les braises de la peur à chaque occasion et ne recule devant aucun stratagème pour diviser la population :
c’est ça, la fonction de l’« arc républicain », une machine de guerre contre les travailleurs et les peuples.
En face, malgré les nombreuses pressions et les calomnies, une force politique de résistance sur une ligne de rupture est debout et agit : La France insoumise (LFI), qui a poursuivi son activité tout l’été, notamment au travers des caravanes populaires, ouvre ses AmFIs du 23 au 27 août, environ 3 000 participants y sont attendus, un peu plus lors du « meeting pour l’union populaire » qui se tiendra dimanche matin. Nul doute que, lors de ces journées d’été, cette orientation de rupture conduite tout au long de ces derniers mois en sortira confortée.
