Grève des conducteurs de bus Transdev des dépôts de Tremblay-en-France et Villepinte
Depuis le 4 décembre, 26 lignes à l’arrêt complet !
- Lutte de classe

Depuis lundi 4 décembre, aucun bus des dépôts de Tremblay-en-France et Villepinte, en Seine-Saint-Denis, ne sort. 26 lignes de bus sont impactées, parmi les lignes les plus fréquentées du département (il s’agit notamment des lignes desservant l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et de nombreuses gares SNCF). La raison : une grève illimitée des conducteurs de bus du transporteur Transdev Nord-Seine-Saint-Denis (une des entreprises du groupe Transdev), avec l’ensemble de leurs syndicats.
Tout comme pour les conducteurs de bus Transdev du dépôt de Coubron (93)1A Coubron, alors que les grévistes avaient voté en assemblée générale la reconduction de la grève, l’UNSA, seul syndicat représentatif du dépôt, a quand même décidé de lever le préavis de grève. Ce mardi, des élections professionnelles se tiennent pour les agents du site… Un conducteur indique : « Il nous faut un nouveau syndicat représentatif. Et ensuite on reprendra. On ne va pas lâcher comme ça ». il y a deux semaines, la grève porte sur les salaires (notamment le maintien d’acquis aujourd’hui menacés dans le cadre d’une nouvelle délégation de services publics – pour exemple une des primes passerait de 800 euros à l’année à… 240 !) et les conditions de travail insupportables (pas de toilettes au cours du service, des bus défectueux, des amplitudes horaires à rallonge…), revendications que la direction de Transdev a depuis des mois systématiquement refusé d’entendre.
Samia, responsable syndicale CGT, ce mardi, indique
« Notre grève a un fort impact. Ce lundi, aucune des 22 gares SNCF que nous desservons habituellement n’ont vu le moindre bus. »
« Le centre commercial Carrefour d’Aulnay-sous-Bois qui d’habitude est extrêmement fréquenté était hier désertique ! De son côté, la direction refuse d’ouvrir la moindre négociation. Alors aujourd’hui, la grève est encore plus forte. Il y a encore plus de grévistes, notamment par l’arrivée de collègues qui hier étaient en repos et qui ont rejoint le mouvement. La détermination des salariés est très importante. On ne va rien lâcher ! »
