C’est ce que relevait, le 11 mars, l’organisation de jeunesse NKA, qui depuis janvier s’est immergée dans la lutte contre le gouvernement Mitsotakis et sa loi de démantèlement de tout le système éducatif public de Grèce, à commencer par les universités
Melianna est étudiante en génie électrique à l’université polytechnique d’Athènes. Elle est en grève depuis 10 semaines, lorsque le mouvement a commencé. Avec des centaines d’étudiants, elle occupe sa faculté.
« Le plus important pour nous, c’est de pouvoir nous organiser et décider de nos actions. On se réunit tous les jours en assemblée et on se coordonne. Occuper la fac, ça nous permet de prendre les choses à bras-le-corps pour tenir contre cette loi. »
Odysseas est étudiant en psychologie : « Le mouvement a pris parce que nous avons commencé à discuter entre tous les étudiants de ma fac et nous avons décidé de nous réunir en assemblée pour le faire. Rapidement, on est tous tombés d’accord sur le (…)
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