Pérou : la dictature vacille

Le régime dictatorial de Dina Boluarte continue d'approfondir la crise politique, déstabilisant toutes les institutions de la classe dirigeante. Extraits de l’éditorial du journal "El Trabajo"

Par El Trabajo
Publié le 20 avril 2024
Temps de lecture : 3 minutes

Lors de la dernière séance plénière du Congrès (le 3 avril), 70 membres du Congrès de la coalition de droite ont voté la confiance dans le nouveau cabinet de Gustavo Adrianzen apportant un soutien à la dictature chancelante et cherchant à mettre un terme à la crise qui fait rage au sommet du pouvoir. Ils cherchaient également à éviter qu’« un incendie social » ne se précipite, c'est-à-dire une nouvelle explosion populaire.

Toute la coalition bourgeoise qui soutient la dictature sait que la rue a repris le mot d’ordre « Qu’ils s’en aillent tous ! » et « Assemblée constituante, maintenant ! », raisons pour lesquelles ils ont voté, le lendemain, contre la motion de vacances de Dina Boluarte.

Il faut tenir compte du fait qu’après le tremblement de terre au ministère public qui a (…)


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