Grève à la Ville de Paris

Une manifestation des syndicats territoriaux de la CGT de la Ville de Paris s’est déroulée ce mardi 4 juin jusque sous les fenêtres de la maire de Paris. Christophe Farinet, coordinateur du comité des syndicats CGT de la ville de Paris, a répondu à nos questions.

Parmi les agents de la Ville de Paris rassemblés, le 4 juin (photo correspondant)
Par correspondant
Publié le 6 juin 2024
Temps de lecture : 2 minutes

Une manifestation des syndicats territoriaux de la CGT de la Ville de Paris suivie par plusieurs centaines d’agents s’est déroulée ce mardi 4 juin jusque sous les fenêtres d’Anne Hidalgo, maire de Paris. Au préalable, s’était tenue à la bourse du travail, une assemblée à la sortie de laquelle notre correspondant a pu échanger les propos suivants avec Christophe Farinet, coordinateur du comité des syndicats CGT de la ville de Paris, et membre du syndicat  FTDNEEA (Filière traitement, déchets, nettoiement, eau, égouts, assainissement de la Ville de Paris).

Bonjour à toi. C’est votre deuxième jour de grève en quelques semaines. Peux-tu faire le point sur la situation qui vous est faite ainsi que sur vos revendications ?

Christophe Farinet : Nous souhaitons des négociations sur nos salaires, des moyens supplémentaires dans les services et notre banderole de tête tout à l’heure porte sur la prime de 1900 euros pour tous dans le cadre des jeux Olympiques de Paris. C‘est sur ces revendications que nous voulons négocier ; nous sortons, nous, dès qu’il s’agit de négocier sur les délégations de services publics au privé ou encore sur les primes individuelles au mérite…

Et où en êtes-vous, notamment sur la prime ?

Nous avons déjà obtenu des choses parce que nous nous sommes mobilisés ; à ce jour ce sont les secteurs les plus « indispensables » mais aussi les plus combatifs qui ont obtenu la prime JOP de 1900 €. Mais nous n’en restons pas là : c’est « la prime pour tous » que nous réclamons. En effet, si, à ce jour, 20 000 personnels sur les 60 000 de la Ville l’ont obtenue, ce sont tous les secteurs qui sont impliqués, tous les services de la Ville qui sont indispensables. Nous réclamons aussi le point d’indice à 6 €.

Est-il aussi question dans votre mobilisation du génocide en Palestine et de l’exigence du cessez-le-feu à Gaza ?

Bien sûr que nous avons évoqué la question au cours de l’AG de ce matin, comme d’ailleurs le droit à l’autodétermination du peuple kanak. Depuis des mois, nous faisons mettre la situation à Gaza à l’ordre du jour de chaque Comité social territorial (CST) de la Ville.

Votre assemblée des syndicats territoriaux parisiens et Ile-de-France-services publics CGT a-t-elle pris des décisions autres ?

Oui, nous avons décidé et fait approuver par tous les agents présents à l’AG : notre participation à la mobilisation du 20 juin appelée par la CGT Fonction publique contre le projet de loi Guérini qui casse le statut.