Fermetures de classes en Haute-Loire : une traînée de poudre de colère

Personne ne peut accepter, ce qu’on entend en boucle dans les médias : Bayrou, pour plaire au PS, renoncerait aux 4 000 suppressions de postes d’enseignants. Dans le même temps, on continue à saccager l’école publique et les conditions d’enseignement.

Personne ne peut accepter qu’un gouvernement de minoritaires, illégitime, dont la politique a été sanctionnée par les urnes à plusieurs reprises, continue comme si de rien était, alors qu’il n’y a pas de budget, à fermer classes et écoles.

Aussi, comme une trainée de poudre, la population, les élus, les personnels et leurs syndicats se mobilisent

A Brioude, mardi matin (28 janvier), plus de 60 personnes sont devant l’école publique Jules-Ferry. Des parents, les élus dont le maire de la ville, les enseignants, les représentants syndicaux, mais aussi des militants LFI, tous venus dire qu’ils ne veulent pas de la fermeture dans cette école aux caractéristiques d’une école de ZEP.

3 années, 3 fermetures de classe dans la ville, cela suffit. Les enseignants seront en grève, vendredi pour se rendre à l’inspection académique avec les parents et les élus. Un nouveau rassemblement est convoqué jeudi.

A Monistrol, plus de 150 personnes devant l’école exigent l’annulation de la fermeture de classe. L’école Lucie Aubrac est fermée vendredi.

A Aurec-sur-Loire, pétition, rassemblement et la grève est décidée pour vendredi jour du CSA. Un rassemblement avec une trentaine de personnes a lieu.

A Yssingeaux, à l’école maternelle publique, parents élus et enseignants protestent également. L’école sera fermée

A Chadrac, l’école est fermée vendredi pour participer au rassemblement à l’inspection académique, tout comme à Cussac-sur-Loire.

A Beaux, les parents demandent audience et les enseignants seront tous grévistes vendredi.

Au Puy, les collègues de l’école Jeanne-d’Arc seront en grève et participeront à la délégation qui est reçue vendredi, tout comme ceux de l’école Michelet.

A Cussac, les parents sont très remontés, ils seront présents en nombre à l’inspection académique vendredi.

Au lycée Simone Weil au Puy, les enseignants les enseignants ont tenu une conférence de presse ce mercredi contre la suppression d’heures d’enseignement.

Les insoumis étaient présents et soutenaient tous les rassemblements. Ils sont aussi devant l’inspection académique vendredi.

La colère est grande. La colère couve. Personne n’accepte. Et ce ne sont pas les manœuvres de Jean-Pierre Vigier, député LR, qui dénonce dans la presse les fermetures de classe en milieu rural pour mieux accepter celles qui auront lieu en ville, qui la feront redescendre.

Ce ne sont pas les calculs de Laurent Wauquiez – qui dans la presse déclare qu’il faut sauver 5 classes sur les 15 fermées, acceptant ainsi la suppression des 10 postes qu’il s’apprête à voter dans le budget Bayrou – qui calmeront la population exaspérée par cette politique de démantèlement des services publics.

Alors, oui, LFI a mille fois raison, il n’y a rien de bon à négocier avec ce gouvernement illégitime. Il faut rompre avec cette politique définitivement. Macron et ses sbires sont désormais illégitimes, ils doivent partir.