Le choix du PS de soutenir Bayrou et ses conséquences multiples

Aucune « stabilité » ne peut être acceptée parmi la population qui refuse que les écoles de ses gamins soient sacrifiées, l’hôpital démantelé ou ses faibles revenus encore amputés.

Par Adrien Duquenoy
Publié le 12 février 2025
Temps de lecture : 4 minutes

François Bayrou vient de déclencher son quatrième 49.3 depuis sa nomination par Macron à la suite de Barnier… Cette fois-ci pour entériner la troisième partie du budget d’austérité qu’il a prévu pour la Sécurité sociale. La France insoumise, fidèle à l’orientation de rupture qu’elle porte, a déposé une nouvelle motion de censure. Le PS la votera-t-il ? À vrai dire, après trois refus de voter la censure de Bayrou, aux côtés du RN, cela ne fait plus vraiment suspens…

L’austérité validée par le PS, suivi du RN

Ainsi, ces derniers jours, le PS aura donc littéralement validé la hausse des tarifs d’électricité pour 11 millions de Français, la hausse des prix des mutuelles, la baisse des APL et de la prime d’activité, la baisse de l’indemnisation des arrêts maladie pour les fonctionnaires (et le gel de leur salaire), la suppression de l’aide médicale d’État pour 40 000 personnes, la taxe de 30 euros pour près d’un million d’apprentis et d’alternants du pays… mais aussi l’amputation de 2,5 milliards d’euros à l’écologie, la disparition de 1,5 milliard pour les universités et la recherche, la réduction de 200 millions pour l’Éducation nationale et l’acceptation de milliers de fermetures de classes, ou encore la coupe drastique de 1,6 milliard sur le budget du logement, etc.

Voici donc ce qu’ils viennent d’accepter, au mépris le plus total de (…)


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