« On en parle, du nombre de rêves que peut briser Parcoursup ? » (un lycéen)

Parcoursup, instauré en 2018 sous la présidence d’E. Macron, prétendait instaurer une procédure « simple, juste et transparente » pour accéder à l’enseignement supérieur. En réalité, c’est l’un des outils les plus brutaux de sélection sociale mis en place ces dernières années.

Une lycéenne se rend compte qu'elle est refusée de 16 formations, qu'elle est en attente dans 12 autres et "à ce stade sans aucune proposition d'admission". Le 4 juin. (AFP)
Par Georges Togov
Publié le 16 juin 2025
Temps de lecture : 2 minutes

La plateforme Parcoursup, instaurée en 2018 sous la présidence d’Emmanuel Macron, prétendait instaurer une procédure « simple, juste et transparente » pour accéder à l’enseignement supérieur. Mais en réalité, elle incarne l’un des outils les plus brutaux de sélection sociale mis en place ces dernières années.

Chaque année, les chiffres sont implacables. Et les témoignages qui affluent sur les réseaux sociaux après les premières réponses de la plateforme sont autant de cris de désespoir que d’actes d’accusation. Sur X et TikTok, des lycéens racontent leur frustration : « J’ai été refusé à mon choix que je voulais, je suis dégoûté » ; « J’ai une chance même si elle est petite ? Je n’ai été accepté nulle part, qu’en attente partout, et je voulais vraiment ce BUT informatique… » ; « 16 de moyenne (…)


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