Kanaky : accord « pari de la confiance » signé à Bougival : premières informations

Un accord a été signé au terme de dix jours de discussions entre les différents partis représentés dans l’archipel calédonien. Christian Tein, président du FLNKS, et ses camarades, sont certes libérés, mais toujours interdits de séjour dans leur propre pays.

Ouverture du sommet sur la Nouvelle-Calédonie à l’Elysée, en présence de Macron, le 2 juillet. (AFP)
Par Gérard Bauvert
Publié le 18 juillet 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Intitulé le « pari de la confiance », l’accord a été acté le 12 juillet mais, comme l’indique Le Parisien le lendemain, « il doit passer de multiples étapes risquées. Le texte prévoit d’abord l’adoption cet automne d’une loi organique reportant les élections provinciales à juin 2026 avant un projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XIII de la Constitution qui devra être adopté par le Parlement réuni en Congrès. Les Calédoniens devront ensuite se prononcer sur l’accord lors d’un référendum prévu en février 2026. Les signataires ont désormais la lourde charge de le faire adopter par leurs “bases chauffées à blanc”. »

Dans ce même journal, Manuel Valls déclare : « Maintenant il faut le défendre (cet accord, Ndlr). Aux délégations calédoniennes de convaincre avec conviction. On connaît les risques… La Calédonie peut nous réserver de bonnes ou de mauvaises surprises. »

Deux jours après la signature de l’accord, le FLNKS s’est exprimé : « Dans un moment difficile pour notre pays, marqué par une crise politique, économique et sociale profonde nous (...) avons pris nos responsabilités ». Ce communiqué, en date du 14 juillet, poursuit : « Nous considérons que ce projet, en l’état, (…)


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