« Pas un centime, pas une arme, pas une vie pour la guerre »

Une conférence contre la guerre a réuni 150 militants, de dix-huit pays européens, ainsi que des États-Unis et de Palestine, la veille du meeting au Dôme de Paris. La parole à des responsables de Podemos (Espagne), du PTB (Belgique) et de Grèce qui y ont participé.

Lors de la conférence européenne contre la guerre « Pas un centime, pas une arme, pas une vie pour la guerre », le 4 et 5 octobre à Paris. (IO)
Par Devan Sohier
Publié le 9 octobre 2025
Temps de lecture : 5 minutes

La conférence contre la guerre a réuni 150 militants, venus de dix-huit pays européens, ainsi que des États-Unis et de Palestine. La discussion a été riche, nourrie de l’expérience acquise dans les différents pays représentés. Les intervenants ont expliqué comment ils menaient la campagne contre la guerre et contre ses conséquences pour la classe ouvrière dans chaque pays.

La discussion a été variée, revenant sur la bataille menée par les dockers italiens qui a entraînée l’ensemble de la classe ouvrière dans la grève, sur l’organisation en Angleterre des manifestations contre le génocide, et contre le soutien que lui apporte le gouvernement Starmer, sur la lutte des noirs américains contre la politique de l’impérialisme américain, sur l’expérience du mouvement pacifiste, sur l’organisation des manifestations contre la guerre en Allemagne… Tout cet échange a cependant été traversé par une chose : l’aspiration à s’organiser et se structurer, à travers toutes l’Europe, contre la guerre, contre les gouvernements fauteurs de guerre. Plusieurs orateurs ont souligné la place et la responsabilité du mouvement ouvrier dans la réponse à cette aspiration, posant le problème de l’inaction trop fréquente de ses directions face au génocide.

La conférence s’est conclue sur l’annonce d’une nouvelle conférence à Londres, en juin prochain, à l’invitation des camarades anglais de Stop the War.

 
« Nous devons construire des ponts. (...) Un large front anti-impérialiste et antimilitarisation »
  • Julien Ribaudo , député Parti du travail de Belgique

En Belgique, il y a à (…)


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