Conférence de Mexico pour le droit à migrer, pour la souveraineté nationale

Réunis à Mexico, les 26 et 27 septembre, 120 délégués de sept pays des Amériques ont décidé de convoquer une journée continentale d’action pour le droit de migrer, dans tous les pays de l’hémisphère, au cours de la deuxième semaine de mars 2026.

Lors de la conférence continentale, le 27 septembre à Mexico (DR)
Par Correspondants
Publié le 12 octobre 2025
Temps de lecture : 6 minutes

Parmi les délégués de huit pays des Amériques (deux délégations ayant été empêchées de venir), il y avait, la députée mexicaine Magdalena Rosales de Morena, le député brésilien Rui Falcão du PT, Renê Munaro de la commission exécutive de la Cut, ainsi que les co-présidents de DSA, Ashik Siddique et Megan Romer. Le secrétaire aux relations internationales de LFI, Christian Rodriguez, a salué les présents.

Du sud au nord du continent : migrer n’est pas un crime !

Appel à la Journée continentale pour le droit à migrer, en mars 2026

« Réunis à Mexico, les 26 et 27 septembre, à l’occasion de la Conférence continentale, nous, 120 délégués de sept pays des Amériques, avons décidé de convoquer une journée continentale d’action pour le droit de migrer, dans tous les pays de l’hémisphère, au cours de la deuxième semaine de mars 2026.

La politique migratoire des États-Unis, sous Donald Trump, renforce à l’extrême les barrières à l’entrée du pays, poursuit et traque les migrants – une véritable chasse – qui sont expulsés par dizaines de milliers dans des conditions inhumaines, séparés de leurs familles, y compris les enfants, emprisonnés dans des conditions terribles puis déportés vers des pays tiers.

C’est un crime contre l’humanité !

La recherche de meilleures conditions de vie par les travailleurs du continent est un droit !

Dans son discours devant l’Assemblée générale de l’Onu le 23 septembre, Trump a ouvertement appelé à mettre fin aux « frontières ouvertes ». Le prétendu « empereur » tente d’imposer son autorité non seulement aux peuples du monde, mais aussi au peuple américain lui-même.

La politique impérialiste est la cause principale des migrations forcées : politiques de libre-échange, « ajustements structurels », « guerre contre le terrorisme », « guerre contre la drogue » – autant de stratégies qui déplacent des populations entières et sont systématiquement utilisées contre la souveraineté nationale. À cela s’ajoute le colonialisme français encore présent dans les Caraïbes, qui étouffe les peuples aspirant à l’indépendance.

L’exemple le plus (…)


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