Témoignage d’un militant de Cisjordanie
Pendant que le prétendu cessez-le-feu se met en place à Gaza, la population de Cisjordanie subit toujours les attaques régulières des colons et de l’armée d’occupation.
- Actualité internationale, Cisjordanie, Palestine

La plupart des familles de prisonniers n’ont pu se rendre sur le lieu de leur libération. L’armée d’occupation a pris l’habitude de mettre à sac des maisons appartenant aux prisonniers libérés et d’en faire des avant-postes militaires.
Les principales villes de Cisjordanie sont cernées par des checkpoints militaires en nombre croissant. On en compte près de mille dans toute la Cisjordanie, entre les villes et les villages à l’intérieur des villes. On voit des portails jaunes partout. Ici on les appelle de leur nom hébreu, les « marsom ».
Par exemple, pour aller du village de Burka à Naplouse on met maintenant près d’une heure et demie alors que le trajet devrait prendre un quart d’heure. Des milliers de voitures sont constamment à l’arrêt, en attente d’un passage. Les soldats prennent le temps pour contrôler, regarder les papiers. Ils nous demandent d’attendre et parfois reviennent une heure plus tard.
Harcèlement quotidien des colons
Maintenant dans certains secteurs il devient impossible de voir sa famille (…)
Vous avez lu 20% de l'article. La suite est réservée aux abonnés. Pour accéder au contenu, vous pouvez :
- vous abonner, ou
- acheter un accès au contenu protégé pendant 7 jours pour 1,50€.
