Après le meurtre d’un inspecteur des impôts dans le Pas-de-Calais

« Le fonctionnaire “bashing”, l’assimilation d’un fonctionnaire à un coût social, et ce depuis des années, participent au dénigrement qui décomplexe et cautionne les actes de violence inadmissibles que les personnels des finances publiques subissent tous les jours », dénoncent les syndicats.

(photo AFP)
Par Philippe Maxime
Publié le 9 décembre 2022
Temps de lecture : 3 minutes

Le meurtre, perpétré par un contribuable le 21 novembre, dans le Pas-de-Calais, d’un inspecteur principal, chef de brigade de vérifications, a suscité une vive émotion.

Fort heureusement, le meurtre d’un agent est exceptionnel. Mais, il y a eu d’autres drames. Ainsi, en février 2012, un inspecteur vérificateur des Bouches-du Rhône avait été abattu à la chevrotine alors qu’il regagnait son domicile.

Des missions brocardées par le gouvernement lui-même

Les agents de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) chargés du contrôle fiscal dans les entreprises savent qu’ils exercent une mission difficile. Des agressions physiques ou verbales, des menaces de toute nature y compris de mort peuvent exister. Le contrôle fiscal a toujours fait l’objet de réactions hostiles avec des mouvements de nature poujadistes (…)


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