Propos recueillis par nos correspondants dans le nord de la Palestine (18 janvier).

« Le corporatisme signifie que nous, organisations syndicales, enverrions des représentants pour faire la loi, c’est-à-dire une loi qui est celle du capital », déclarait Pierre Lambert contre le référendum organisé par De Gaule qui voulait faire siéger les syndicats... au Sénat !

Il manquait cette dernière touche au tableau du quinquennat-croupion.... Bayrou a invité les syndicats à former avec les patrons un "conclave sur" les retraites. Que font là les représentants des salariés ?

Ce 23 janvier, est discutée à l’Assemblée nationale une proposition de loi « relative à l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patients hospitalisés », dite loi Jomier (sénateur Place publique de Paris).

« Les riches milliardaires d’extrême-droite se rassemblent derrière Trump. L’heure est venue, pour nous aussi, de nous organiser » : Democratic Socialists of America (DSA) participait à la manifestation à New York, comme dans de nombreuses villes des Etats-Unis, le 20 janvier.

Ce qu’ils voudraient : ne plus financer le « système par répartition » basé sur des droits.

Participer aujourd’hui au « conclave » de Bayrou sur les retraites, c’est s’engager maintenant dans la voie pour se saborder demain, c’est confondre le paritarisme et la libre négociation avec le corporatisme et la subsidiarité.

« Il ne s’agit plus seulement d’un mouvement étudiant, mais véritablement d’un mouvement citoyen qui touche toutes les couches de la société », nous explique une étudiante de Serbie.