La police et l’armée hors de l’Ecole !

Le 26 septembre, deux jeunes lycéens, soupçonnés de harcèlement, ont été interpellés par des policiers dans leur lycée à La Roche-sur-Yon. Une semaine plus tôt, un collégien avait déjà été arrêté en plein cours, dans un établissement du Val-de-Marne.

Exercice de police, dans un lycée de Perpignan en 2019, (AFP).
Par Rosalie Albani
Publié le 7 octobre 2023
Temps de lecture : 3 minutes

En une semaine, trois élèves ont été interpellés dans leur établissement par la police ! Inadmissible !

Le motif ? Ces jeunes sont soupçonnés dans des affaires de harcèlement scolaire dans leurs établissements. Et le ministre de l’Education Nationale Gabriel Attal a promis un « électrochoc » au sujet du harcèlement scolaire la semaine dernière. « Je ne reculerai devant rien » , a-t-il même insisté à l’Assemblée le 26 septembre. La preuve : Attal vient d’annoncer que 2 500 nouveaux postes d’enseignants supprimés à la rentrée 2024 (et aucun plan de recrutement de médecins, d’infirmières, d’assistantes sociales ou de surveillants évidemment).

Terroriser la jeunesse

Terroriser par la répression, c’est une constante de la politique menée par Macron contre la jeunesse. Celle qui est systématiquement contrôlée, palpée ou fouillée au moindre déplacement et même dans un établissement scolaire. On se souvient des lycéens de Mantes-la-Jolie agenouillés les mains sur la tête et nargués par les policiers alors (…)


Vous avez lu 20% de l'article. La suite est réservée aux abonnés. Pour accéder au contenu, vous pouvez :

Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous :