Bardella ou l’arnaque de l’abrogation de la réforme des retraites
Lors d’un débat face à Gabriel Attal et Manuel Bompard, avant le premier tour, Jordan Bardella avait pris l’exemple d’un actif ayant commencé à travailler à 24 ans partirai à 66 ans.
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Lors d’un débat face à Gabriel Attal et Manuel Bompard, avant le premier tour, Jordan Bardella avait pris l’exemple d’un actif ayant commencé à travailler à 24 ans.
Il partira à la retraite à taux plein « avec 42 annuités de cotisation, c’est-à-dire 66 ans ». « Pour une raison très simple : quand vous avez commencé à travailler plus tard, il est normal que vous soyez amené à travailler plus tard », justifiait Jordan Bardella… Sauf quand le pouvoir politique en décide autrement pour le bien des citoyens qui passent leur vie au travail et qui ne veulent pas de la retraite des morts. Mais visiblement cela n’émeut pas plus que cela Jordan Bardella.
« Garantir la stabilité du monde des affaires »
Jordan Bardella ne donne, de toute façon, pas l’impression d’être pressé d’abroger la contre-réforme des retraites puisqu’il le conditionne à un « audit des comptes publics ». Nous connaissons tous ce type de discours. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. D’ailleurs, le même Jordan Bardella persiste et signe dans le Financial Times le 26 juin : « Je pense que la politique économique se compose d’une poignée de convictions fondamentales et d’une bonne dose de pragmatisme pour garantir la confiance et la stabilité du monde des affaires ».
Pour des millions de travailleurs et de jeunes dans la rue et en grève c’était déjà l’année dernière qu’il fallait abroger la contre-réforme.
Pour celles et ceux qui voient rogner leur droit à partir à la retraite plus tôt c’est tout de suite maintenant qu’il faut abroger cette contre-réforme inique !