Après la grève massive à la RATP

Après une grève très suivie des personnels de la RATP le 10 novembre, nous donnons la parole à Nadia Belhoum, militante CGT RATP au dépôt de Flandres à Paris, et à Laurent Mauduit, responsable syndical à La Base RATP.

Rassemblement devant le siège de la RATP à Paris lors de la grève massive pour les salaires, le 10 novembre (Photo correspondant IO)
Par la rédaction d'IO
Publié le 17 novembre 2022
Temps de lecture : 3 minutes

Nadia Belhoum,  militante CGT RATP au dépôt de Flandres à Paris : « Ce qui changera les choses, c'est la grève illimitée »

 

Comment s’est passée la grève du 10 novembre ?

Nadia Belhoum : Les organisations syndicales s’étaient mises d’accord pour poser cette journée de grève du 10 novembre, une grève limitée, qu’on pouvait voir comme une dernière sommation en vue des éventuelles discussions qu’il y a par rapport à la privatisation, aux conditions de travail qui font rugir tous les camarades. On était dans l’attente d’une augmentation de salaire face à l’inflation, face à nos conditions de travail devenues très dures.

Depuis la mise en place des nouvelles conditions de travail, des changements sur le temps de travail au mois d’août, on a des discussions tous les jours avec les collègues. On discute de comment faire pour arrêter cela car ça ne nous convient pas. (…)


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