Jeunes du POI : « Coup de force de Macron La jeunesse n’accepte pas ! »
Depuis le 49.3 de Macron et Borne: manifestations tous les soirs, AG qui décident la grève, le blocage… La mobilisation de la jeunesse vient de monter d’un cran.
Les 20 ou 21 mars, c’étaient 1 000 étudiants en AG à l’université Paris I-Tolbiac qui décidaient la grève et le blocage, 500 à Paris VIII-Saint-Denis, plus de 400 en AG à l’université de Tours, 400 à l’université Bordeaux-Montaigne, 250 à Paris VII, 200 à Paris-Dauphine, 120 à Clignancourt (Paris), l’université de Versailles-Saint- Quentin bloquée… A l’université Paul Valéry de Montpellier, ce sont 300 personnels qui se réunissent pour appeler à un rassemblement à 18 heures à la Préfecture…
Tous les soirs dans les grandes villes s’enchaînent les manifestations et rassemblements de jeunes, car nous n’acceptons pas !
Nous sommes largement mobilisés avec les travailleurs de ce pays depuis deux mois, par de puissantes journées de grève et de manifestations pour le retrait de la réforme des retraites. Réforme qui concentre toute le programme politique de Macron ; une politique interdisant tout avenir à la jeunesse autre que la sélection, la précarité, la guerre sociale et même la guerre tout court (413 milliards d’euros de budget pour la guerre…).
POUR EN FINIR AVEC LA « REFORME » DES RETRAITES ! POUR BATTRE MACRON ! POUR LA DEMOCRATIE !
La démonstration a été faite que l’écrasante majorité de la population, des travailleurs, unis avec leurs syndicats, et la jeunesse n’acceptent pas. Mais Macron, minoritaire, disposant du pouvoir que lui donnent les institutions de la Ve République, a décidé de passer en force.
Nous n’acceptons pas ce déni de démocratie ! Personne n’accepte ! Et la colère vient de franchir un nouveau palier. Et c’est ce qui alimente une énorme crise politique. Au point que la motion de censure à l’Assemblée nationale soit votée par 278 députés. Il n’a manqué que 9 voix !
NON A LA REPRESSION !
A la colère que provoque légitimement sa politique, le gouvernement oppose la répression d’Etat ! Depuis le 18 mars, plus de 300 jeunes ont été interpellés lors de manifestations et placés en garde à vue. Des jeunes chargés, gazés, nassés, violentés… ou enjoints de s’asseoir par terre, mains sur la tête…
Mais ce sont aussi des piquets de grève qui se font gazer (même en présence de députés comme Louis Boyard et Mathilde Panot !). Ce lundi 20 mars, Emma Fourreau, coanimatrice des Jeunes insoumis, a été placée en garde à vue.
GRÈVE, BLOCAGE DU PAYS POUR BATTRE MACRON !
C’est l’exigence que formulent jeunes et travailleurs… La grève est en voie de se généraliser. Les manifestations se multiplient. Les organisations syndicales nationales, unies, poursuivent leur appel à la grève avec une puissante journée annoncée pour jeudi 23 mars. Nous en sommes totalement ! Engagés dans ce qui peut faire céder Macron !