Soutien à René Revol, maire LFI de Grabels, agressé après la marche du 23 septembre !
Un rassemblement de soutien aura lieu samedi 30 septembre, à 17 heures, à Grabels, en présence notamment de Jean-Luc Mélenchon.
- Actualité politique et sociale, Répression
Samedi, après la marche du 23 septembre pour la justice sociale et contre le racisme et les violences policières, René Revol, maire LFI de Grabels (Hérault), a été pris à partie sur le chemin menant à son domicile par deux individus.
René Revol a été bloqué violemment contre un mur puis invectivé et menacé violemment : « Ami des Arabes, tu ne perds rien pour attendre », assènent-ils. René Revol tente de leur parler et leur demande s’ils le connaissent comme élu. Les assaillants répondent : « T’inquiètes, on sait ce qu’on fait ». Choqué et indigné, le maire a porté plainte.
L’Insoumission rapporte que « ce n’est pas la première fois que l’édile de Grabels est la cible de l’extrême droite (…). Tout l’été, René Revol n’a pas arrêté de recevoir un raz de marée de menaces de morts. Elles se sont notamment amplifiées depuis la prise de position du maire Insoumis contre la décision de Robert Ménard qui refusait de marier une Française à un Algérien. »
Dans un communiqué, le POI de l’Hérault a tenu « à exprimer son soutien total à René Revol, maire de Grabels et militant reconnu de La France insoumise, par deux militants d’extrême droite en marge de la manifestation du 23 septembre à Montpellier. Il lui exprime sa complète solidarité ».
Le maire a également reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et d’autres députés LFI mais aussi du sénateur de l’Hérault, Jean-Pierre Grand.
