Les salariés de Transdev en grève à Coubron et Chelles
Le lundi 20 novembre au dépôt de Transdev à Coubron, aucun bus ne sort. 90 salariés se sont mis en grève dénonçant leurs conditions de travail inacceptables et exigeant une augmentation de salaire.
- Actualité politique et sociale, France
La société privée détenue par l’entreprise allemande Rethmann et la Caisse des dépôts et consignations exercent une pression permanente sur ses salariés jusqu’à reprocher à chacun leur moindre pause toilettes. Il faut être rentable, alors les conducteurs embarquent et ne s’arrêtent jamais, mais les salaires ne suivent pas et sont confrontés à l’inflation. Un salarié sur place explique qu’il n’arrive plus à gérer sa situation financière et familiale et que l’amplitude horaire importante ne lui permet d’être chez lui.
Quelques minutes après le démarrage de leur piquet de grève, surveillé de près par la direction des ressources humaines et le directeur du dépôt, la conseillère régionale LFI d’Ile-de-France Julie Garnier et le député LFI de la circonscription Jérôme Legavre sont venus soutenir les grévistes. « Il est urgent que la direction prenne la mesure de la détermination et de la colère accumulée chez les salariés, et qu’elle ouvre au plus vite des négociations pour faire droit à leurs revendications », écrivent les élus LFI dans un communiqué de soutien après leur visite.
Ce matin, la grève est plus forte, et s’est déclenchée également sur le dépôt de Chelles. Leur direction demande la suspension de la grève comme condition pour ouvrir des négociations. Les grévistes ont refusé, la grève continue.