La manifestation du samedi 5 octobre à Rome pour le cessez-le-feu en Palestine et au Liban était interdite, au motif de la proximité de la commémoration du 7 octobre 2023, et du risque de la présence de « casseurs ». Tels étaient les prétextes, pour, une fois de plus, l'expression du désaccord avec la politique « va t'en guerre » du gouvernement Meloni. Malgré cela, près de 7 000 personnes présentes, des associations palestiniennes, les syndicats Sì Cobas, Usb, l’Union des étudiants, les organisations Potere al Popolo et Refondation Communiste, le réseau DDL 1 660 et beaucoup de jeunes : « Malgré les interdictions, les arrestations, les ordres de déplacement et les intimidations, nous sommes là. Contre le génocide, pour la Palestine, pour le Liban, pour la liberté de manifester en Italie. » Voilà ce qu’on pouvait entendre et voir dans cette manifestation samedi.
Une interdiction qui anticipe la Loi Sécurité de Meloni (…)
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