Serbie : après la chute du gouvernement, les assemblées générales étudiantes se poursuivent et mobilisent tous les secteurs
Enseignants, travailleurs des transports publics de Belgrade, mineurs de Kobara, agriculteurs, etc., sont entrés en mouvement.
- Actualité internationale, Serbie

Le Premier ministre a démissionné le 28 janvier, suite au passage à tabac d’une étudiante et de sa collègue à Novi Sad. Des membres du parti au pouvoir, le SNS, sont sortis de leurs bureaux et l’ont attaquée avec des battes de baseball, lui cassant quatre dents et lui brisant la mâchoire. Il s’est avéré plus tard que l’un des agresseurs était un ami du fils du Premier ministre.
La chute du gouvernement apparaît comme un succès majeur, et, sous bien des aspects, c’en est un. Cependant, cela n’a pas beaucoup affaibli le pouvoir de Vucic3Président de la République depuis 2017.. Le SNS contrôle toujours le gouvernement central ainsi que toutes les municipalités de Serbie, sauf une. Le gouvernement lui-même n’est pas un enjeu crucial, puisque tout le pouvoir est concentré dans les mains du président.
Le président Vucicć pourrait nommer un nouveau gouvernement, mais il serait alors immédiatement confronté à deux questions majeures. D’une part, les Etats-Unis exigent, sous menace de sanctions, que soit mis fin à la participation de la Russie aux entreprises pétrolières serbes4Les sociétés pétrolières serbes (NEI) indispensables pour l’autonomie énergétique du pays sont l’objet de sanctions lourdes venant des USA. Richard Verma, sous-secrétaire d’Etat US à la gestion des ressources exige que la société russe Gazprom n’ait plus de participation dans les NEI : « Nous aiderons la Serbie à diversifier ses (…)
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