A près onze heures de discussions jusque tard dans la nuit, ce sommet a débouché sur le report de toute décision et un vague mandat donné à la Commission européenne pour faire des propositions pour « mobiliser les outils appropriés au niveau national et européen ».
L’envolée des prix de l’énergie a des conséquences que résumait ainsi, le 12 octobre, le ministre tchèque de l’Industrie : « Si l’on ne trouve pas de solution, cela finira par les gens dans la rue, l’affaiblissement de l’économie, des faillites et un moindre soutien populaire aux politiques climatiques et à l’aide à l’Ukraine. Cet hiver sera décisif. »
Quelques jours avant le sommet de l’Union européenne, le gouvernement allemand avait décidé unilatéralement, pour faire face à la hausse des prix du gaz, de débloquer 200 milliards d’euros pour soutenir en Allemagne les ménages et les entreprises menacées de faillite.
L’inquiétude se transforme en panique
Mais les autres pays européens n’ont pas les moyens de (…)
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