La Kanaky en état de siège
Après 171 ans d’occupation (24 septembre 1863-24 septembre 2024) l’Etat colonial français quadrille le pays. 6 000 gendarmes, policiers et des tanks sont déployés dans le pays.
- Kanaky (Nouvelle-Calédonie)

« Actuellement, 33 escadrons de gendarmerie mobiles sont déployés. Des renforts sont en cours d’acheminement pour monter à 35. Soit plus de 3 000 gendarmes mobiles, auxquels il faut ajouter les forces de police et les milices de supplétifs appelés “voisins vigilants”. La gendarmerie a acheminé une trentaine d’engins blindés (deux hélicoptères complètent le dispositif). » (Le Parisien, 20 septembre). N’oublions pas le couvre-feu permanent et les 2 930 interpellations.
Le haut-commissaire de la République de Nouvelle-Calédonie déclare à l’intention des indépendantistes : « Je n’ai qu’un conseil à leur donner, c’est de se rendre, c’est la seule issue qui leur sauvera la vie. » Son homologue militaire n’est pas en reste. Le général Nicolas Matthéos précise : « Nous sommes face à des gens qui préfèrent mourir que de se rendre. » Préférer mourir !
Onze jeunes kanaks ont été assassinés par le GIGN en trois mois. Qu’ils soient civils ou militaires, ces colonisateurs sont bien les héritiers des premiers sabreurs qui ont envahi, décimé, déporté le peuple kanak. (…)
Vous avez lu 20% de l'article. La suite est réservée aux abonnés. Pour accéder au contenu, vous pouvez :
- vous abonner, ou
- acheter un accès au contenu protégé pendant 7 jours pour 1,50€.
