Assemblée débat : pourquoi le mouvement britannique en soutien à la Palestine est-il puissant et quelles leçons en tirer ?

Mercredi 29 janvier, se tiendra à l'initiative du POI une assemblée débat sur la situation politique en Grande-Bretagne avec des militants britanniques engagés dans le combat pour l'arrêt du massacre à Gaza et des livraisons d'armes à Netanyahou.

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Par la rédaction d'IO
Publié le 15 janvier 2025
Temps de lecture : 2 minutes

Depuis plus d’un an, des centaines de milliers de personnes se rassemblent et manifestent sans relâche à Londres, Manchester, Liverpool… pour exiger le cessez-le-feu, l’embargo sur les armes à destination Israël et la fin du génocide du peuple palestinien. Un mouvement dont l’ampleur dépasse de loin tout ce que l’on a pu voir en Europe, et même au-delà. Un mouvement large et profond dirigé contre le Premier ministre conservateur Rishi Sunak, puis, après sa débâcle aux élections générales du 4 juillet 2024, contre le Premier ministre travailliste Keir Starmer, soutien de Netanyahou.

En ce début d’année 2025, l’offensive de l’armée israélienne a redoublé d’intensité à Gaza et en Cisjordanie. L’armée bombarde la population civile palestinienne déplacée, épuisée, affamée et sans ressources, vivant en guenilles sous des tentes de fortune, dans le froid glacial de l’hiver, les pieds souvent nus et dans la boue. Quand ils ne sont pas massacrés par les explosions et les éclats d’obus, les nourrissons meurent de froid ou de terreur. Et pourtant, le 31 décembre 2024, huit membres de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Parlement israélien ont exigé du ministre de la Défense qu’il donne l’ordre :

1. de détruire toutes les sources d’énergie à Gaza, y compris le carburant, les systèmes d’énergie solaire, les générateurs et les lignes électriques ;

2. de détruire toutes les sources de nourriture, y compris les entrepôts, l’eau et les pompes à eau ;

3. d’assiéger et de tuer tous ceux qui ne brandissent pas le drapeau blanc de reddition.

Après la destruction de l’hôpital Kamal Adwan et l’arrestation de son directeur, les protestations, la colère, le refus ont pris de l’ampleur. En Angleterre, les manifestations de masse se poursuivent à l’initiative de Palestine Solidarity Campaign, Stop the War et CND avec le soutien de nombreux syndicalistes, élus et organisations juives antisionistes.

– Pourquoi le mouvement est-il si puissant en Angleterre ?
– Quel rôle jouent les médias anglais ?
– Quelle est la place des trois principales organisations (PSC, STW, CND), des syndicats et de la jeunesse dans ce mouvement ?
– Qu’en est-il de la répression, de la liberté d’expression et de la liberté de manifester ?
– Que penser du gouvernement de Keir Starmer ?

Venez en discutez !

Assemblée débat avec

Kate Hudson
Vice-présidente de Campaign for Nuclear Disarmament, responsable nationale de la coalition Stop the War et membre du groupe des organisateurs des manifestations nationales pour Gaza.

HaÏm Bresheeth
Professeur à l’université SOAS de Londres et cinéaste, fils de rescapés des camps d’extermination nazis, ancien officier dans l’armée israélienne puis militant pacifiste et antisioniste, membre fondateur de Jewish Network for Palestine.

Louise Regan
Présidente de Palestine Solidarity Campaign et présidente du comité international du National Education Union (plus grand syndicat de l’Education en Europe).

Mariam El-Sayeh
Représentante élue du National Union of Journalists et du Women Trade Union Council.

Jérôme Legavre
Député de La France insoumise et militant au Parti ouvrier indépendant.

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