Faut-il aider Bayrou à sauver les ZFE ?
La discussion en cours à l'Assemblée nationale sur le projet de loi de "simplification de la vie économique" est le cafdre d'un instructif jeu de bonneteau eu sujet des "zones à faibles émissions" (ZFE)...
- Actualité politique et sociale, Ecologie

La mise en œuvre au 1er janvier 2025 de l’interdiction de circulation des véhicules Crit’Air 3 dans les zones à faibles émissions (ZFE) de Paris, Lyon, Montpellier a suscité une vague d’indignations bien méritée… sur laquelle certains – du RN, de la droite – cherchent à surfer pour faire oublier à bon compte leur participation au soutien servile à Macron et au sauvetage de Bayrou et de son budget antipopulaire !
Dans une situation où, il faut le souligner, à l’exemple de Lyon, c’est bien la majorité verte de la métropole et son président Bruno Bernard qui ont appliqué avec un zèle certain la loi sur les ZFE tandis que le maire vert de Lyon, Grégory Doucet, s’est fait un point d’honneur à faire verbaliser les récalcitrants par sa police municipale avec le soutien enthousiaste de la préfète (plus de 5 000 verbalisations ont été enregistrées en 2024, alors que seuls les véhicules Crit’Air 4 et 5 étaient interdits, et vraisemblablement déjà plusieurs milliers en 2025 avec l’interdiction des Crit’Air 3).
La riposte de LFI
Face à cela, sur le terrain, les groupes d’action LFI, seule force politique à le faire, ont organisé la riposte. Dès le début décembre à Vénissieux, puis dans toute l’agglomération lyonnaise, LFI a diffusé des milliers de tracts, a fait signer 2 000 personnes sur sa pétition exigeant l’arrêt de la verbalisation des (…)
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