Kanaky (Nouvelle-Calédonie) : l’État colonial français poursuit son coup de force

Manœuvres institutionnelles, combines et répression font bon ménage.

Par Gérard Bauvert
Publié le 30 octobre 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Contre la démocratie, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les institutions pourries de la Ve République issus d’un coup d’État font preuve de « ressources » (d’où l’urgence de s’en débarrasser). Compte tenu des délais restreints qu’il reste au gouvernement pour repousser les élections provinciales en Kanaky (Nouvelle-Calédonie), ce sont les représentants de l’État colonial et les députés coloniaux eux-mêmes qui ont déposé une motion pour faire tomber leur propre texte.

Une constitutionnaliste, Léa Havard, interrogée par la chaîne Nouvelle-Calédonie la 1re, résume la manœuvre des macronistes : « Une fois n’est pas coutume, les députés qui ont déposé cette motion pour faire “tomber” le texte sont pourtant ceux qui défendaient initialement cette proposition de report (des élections provinciales). La majorité elle-même a utilisé cet instrument pour contourner l’obstruction parlementaire. »

« Comme (…)


Vous avez lu 20% de l'article. La suite est réservée aux abonnés. Pour accéder au contenu, vous pouvez :

Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous :