Scandale du chlordécone dans les Antilles : l’Etat colonial dans ses oeuvres
Un non lieu a été prononcé à propos du procès du chlordécone, ce pesticide utilisé dans les bananeraies et qui a pollué les sols, les eaux, empoissonant en masse les habitants des Antilles. Un déni de justice dont la racine tient dans la domination de l'Etat colonial français.
- Guadeloupe, Martinique
Par Gérard Bauvert
Publié le 14 janvier 2023
Temps de lecture : 2 minutes
Ainsi, seize ans après le dépôt de la première plainte, les deux juges d’instruction qui ont reconnu que « ce scandale est probablement le premier dossier judiciaire à traiter une pollution d’une telle ampleur » ont considéré l’affaire comme prescrite donc devant se terminer par un non-lieu.
Ce qui ne les empêche nullement de reconnaître dans un document de 300 pages « une atteinte environnementale, économique et sociale affectant et qui affectera pour de longues années la vie quotidienne des habitants des Antilles ».
Un rapport de 300 pages pour conclure :
1. sur la difficulté de rapporter la preuve pénale des faits dénoncés (…)
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