Le gouvernement Scholz mène une campagne hypocrite et mensongère. Toutes les manifestations et les grèves contre sa politique belliqueuse et socialement destructrice sont calomniées comme étant manipulées par la droite et condamnées comme étant antidémocratiques.
Dans cette campagne de dénigrement, le gouvernement s'appuie non seulement sur les partis bourgeois, mais aussi et surtout sur l’appareil dirigeant du parti de gauche Die Linke et sur les appareils syndicaux. Toute sa haine se déchaîne contre le courant de Sahra Wagenknecht, la voix la plus conséquente contre sa politique.
Les 24 et 25 février, jour anniversaire du début de la guerre en Ukraine, les forces pro-gouvernementales et les forces de la résistance se sont affrontées. Le 24 février, le gouvernement a autorisé l’association ukrainienne Vitsche Berlin à mobiliser les masses de réfugiés ukrainiens, principalement des femmes, pour un total de 10 000 participants.
« Nous ne nous sentons pas représentés par ce gouvernement »
La manifestation, appelée le 25 février à Berlin, sur la base du « Manifeste » lancé par la députée Sahra Wagenknecht et la femme de lettres Alice Schwarzer et qui, le samedi à midi, avait réuni plus de 640 000 signataires, s’est organisée en 14 jours sans appareil, ni de parti ni syndical. Elle a été un grand succès.
Devant la Porte de Brandebourg, centre historique et politique de Berlin, Sahra Wagenknecht, Alice Schwarzer et, entre autres, Erich Vad, général de brigade à la retraite, ancien conseiller de Merkel, se sont rassemblés aux côtés d’au moins 50 000 personnes. Le général estime qu’il faut faire face à un « militarisme politique absolu en Europe » et que « sans négociations de paix, l’Europe risque de devenir une scène de guerre ».
Le chiffre de 50 000 manifestants a été « validé » par la presse mais, de l’avis des participants, il est sans doute en dessous de la participation réelle. L’affluence était massive, les trains de banlieue et les métros n’ont d’ailleurs plus marqué d’arrêt à la station de la Porte Brandebourg du fait de la présence massive de manifestants. (…)
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