Ayant tenté de faire croire que les femmes n’étaient pas perdantes avec la réforme des retraites, le gouvernement a été pris la main dans le sac. Les exemples étaient truqués. Les chiffres étaient fantaisistes. Bref, la propagande était mensongère.
Les femmes sont, évidemment, les plus touchées, puisqu’elles sont les plus exploitées. Or il est clair que la réforme des retraites frappe tout le monde, mais, d’abord et avant tout, les plus exploités.
Ceux qui se lèvent à 4 heures du matin, comme les conducteurs de métro ou les éboueurs. Ceux qui travaillent la nuit comme les infirmières et les aides-soignantes.
Et, comme si de rien n’était, la Première ministre se présente, en grande pompe, en défenseur de la cause des femmes ! C’est « la grande cause des quinquennats du président de la République ».
Ce plan va-t-il interdire le travail à temps partiel non choisi qui constitue une véritable trappe à bas salaires pour les femmes ?
Ce plan va-t-il permettre à toutes les salariées de prendre des jours quand un enfant est malade, jours rémunérés évidemment, sans réduire leurs congés ?
Ce plan va-t-il consacrer des fonds publics à la construction massive de crèches publiques et à la rémunération des personnels nécessaires ? Bien sûr que non. Ça se saurait !
Ce plan promet « un combat jusqu’au bout ».
Mme Borne croit beaucoup à « l’index égalité professionnelle ». Cet index a été créé en 2018 par la ministre Pénicaud. En 2020, plus d’un tiers des entreprises s’est dispensé de (…)
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