23 septembre : manifestations, rassemblements à Paris et en régions

Les marches du 23 septembre s'organisent. "Informations ouvrières" en rend compte, en publiant sur son fil Telegram les appels de syndicats, d'organisations. A Paris, la manifestation partira de la gare du Nord, en direction de République et de Bastille.

Par la rédaction d'IO
Publié le 13 septembre 2023
Temps de lecture : 4 minutes
  • Paris : départ 14 h 30, gare du Nord, en direction de République, puis de Bastille.
  • Ain : Bourg-en-Bresse, départ à 10 h devant la bibliothèque de la Reyssouze.
  • Aisne : Laon, 10 h, rassemblement devant la préfecture.
  • Alpes-Maritimes : Nice, départ à 16 h, place Garibaldi vers la place Masséna, puis le palais de justice, cours Saleya et le Vieux-Nice.
  • Ariège : Foix, 10 h, sous la halle Villote.
  • Bouches-du-Rhône : Marseille, rendez-vous de départ à 14 h, porte d’Aix.
  • Calvados : Caen, départ 14 h 30, place du marché du Calvaire, en direction de la préfecture.
  • Côte-d’Or : Dijon, 14 h, place Darcy vers la place de la République.
  • Dordogne : Périgueux, 10 h 30, devant le palais de justice.
  • Gironde : Bordeaux, à 14 h, départ place Pey Berland.
  • Hérault : Montpellier, départ à 14 h du Plan Cabanes en direction de la préfecture ; Béziers, rassemblement à 10 h 30 devant la sous-préfecture.
  • Ille-et-Vilaine : Rennes, 14 h, départ esplanade Charles-de-Gaulle.
  • Indre-et-Loire : Tours, 15 h, place Saint Paul.
  • Isère : La Tour-du-Pin, 10 h, rassemblement devant la sous-préfecture.
  • Jura : Dole, 10 h, rassemblement puis manifestation, place Grévy.
  • Loire-Atlantique : Nantes, 18 h (le 22), devant la préfecture ; Saint-Nazaire, 11 h, à la sous-préfecture (lire ci-dessous le communiqué intersyndical).
  • Pyrénées-Atlantiques : Pau, 10 h 30, place Laherrère, avenue Saragosse.
  • Rhône : Lyon, 14 h 30, depuis le quartier du Tonkin jusqu’à la place Gabriel Péri en passant par le palais de justice et la préfecture.
  • Savoie : Chambéry, place du palais de Justice à partir de 14 h, pour un départ vers 14 h 30 avec le parcours suivant en direction de la place d’Italie jusqu’au Biolay.
  • Seine-Maritime : Rouen, départ à 14 h 30 devant l’église Saint-Server ; Dieppe, 11 h, à La Fontaine ; Le Havre, départ 15 h, devant l’arrêt tram Université-Cours de la République, en direction de l’hôtel de ville.
  • Somme : Amiens, 14 h, place de l’hôtel de ville.
  • Var : Toulon, 10 h 30, place de l’Opéra.
  • Vosges : Epinal, 14 h, devant le tribunal de grande instance, place Edmond Henry.

 

Communiqué intersyndical de Loire-Atlantique, 12 septembre

« Contre la répression et la violence d’Etat, pour les revendications des salarié-es »

« Avant les congés, le président de la République a décidé de promulguer la loi sur les retraites et voler 2 ans de leur vie aux travailleurs. Au printemps, des millions de salariés ont fait grève et manifesté pacifiquement contre cette réforme. Contre eux, il n’a pas hésité à utiliser tous les artifices constitutionnels de la Ve République pour passer en force en lieu et place de la discussion. Pire, il n’a pas hésité à réprimer, à gazer, à blesser, voire estropier ceux qui n’acceptaient pas ce recul social. Il n’a pas hésité à instrumentaliser les forces de l’ordre contre les revendications des travailleurs.

A plusieurs reprises et en particulier en 2020 et 2021, nous nous sommes mobilisés avec la Libre Pensée et la Ligue des droits de l’homme contre le fichage des militants syndicalistes ou politiques. Nous avons manifesté ensemble contre la loi “sécurité globale”. De façon toujours plus déterminée, le gouvernement développe un arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause les libertés démocratiques, en particulier la liberté de manifester. Il a décidé de réprimer tous ceux qui s’opposent à sa politique et ses décisions.

La Confédération syndicale internationale a d’ailleurs publié un rapport qui accuse la France de brutalité et “d’arrestations aveugles” lors des manifestations contre la réforme des retraites et s’alarme du niveau record des atteintes aux droits des travailleurs.

Après la mort de Nahel, tué à bout portant par un policier, et la révolte qui s’en est suivie, nous avons assisté à des pressions du gouvernement pour mettre en place une justice expéditive (742 peines d’emprisonnement avec une durée moyenne de plus de 8 mois). Nous ne pouvons que nous alarmer des propos tenus durant l’été par le directeur général de la police nationale, le préfet de Paris et le ministre de l’Intérieur remettant en cause l’indépendance de la justice, pourtant l’un des piliers de l’Etat de droit.

En cette rentrée, la répression prend un tour supplémentaire avec la convocation en gendarmerie de Sébastien Ménesplier, membre du bureau confédéral de la CGT et secrétaire général de la fédération nationale des Mines et de l’Energie, pour rendre compte d’actions menées pendant le combat pour le retrait de la réforme des retraites. Dans ce cadre, plusieurs centaines de militants syndicalistes sont menacés de sanction.

De même, les récents propos d’élus macronistes, à l’instar de Karl Olive, souhaitant l’instauration d’une “loi d’exception” qui interdirait les grèves et manifestations les veilles et durant les grands événements, font craindre le pire quant à la liberté syndicale des travailleurs et travailleuses.

Attachées de manière indéfectible aux libertés syndicales et au droit de grève, les unions départementales CGT, FO, FSU et Solidaires de Loire-Atlantique condamnent la répression des militants syndicaux et exigent l’arrêt des procédures en cours contre ces militants.

Elles exigent l’abrogation immédiate de la loi Hollande/Cazeneuve de 2017, ainsi que l’interdiction de l’utilisation des armes “LBD” et “grenades de désencerclement” à l’occasion des manifestations. Elles considèrent que la seule issue pour sortir de la situation dans laquelle est plongé le pays est de répondre aux légitimes revendications, parmi lesquelles l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires et pensions au niveau de l’inflation au minimum. Elles appellent à participer à la marche “contre la répression” du 23 septembre prochain sur ces bases.

– Nantes, le vendredi 22 septembre à 18 heures, préfecture.

– Saint-Nazaire, le samedi 23 septembre à 11 heures, sous-préfecture »