Guadeloupe : « Ces accords qu’ils signent et qu’ils n’appliquent jamais »

Le 4 mars a marqué le quinzième anniversaire de la signature des accords LKP du 4 mars 2009, alors que l’accord dit Bino avait été signé le 26 février 2009. Eli Domota, porte-parole du LKP, nous livre son point de vue.

Manifestation formé de 13 organisations syndicales membres du collectif guadeloupéen LKP, à l'origine de la récente grève générale dans l'île, le 01 mai 2009 à Petit-Canal en Guadeloupe. (AFP)
Par Elie Domota
Publié le 10 mars 2024
Temps de lecture : 3 minutes

Ces accords sont intervenus après une lutte intense des travailleurs et du peuple de Guadeloupe pour un avenir meilleur, pour des changements profonds dans leur vie quotidienne, pour vivre dans une société juste et équitable. Depuis quinze années ont passé. quinze années durant lesquelles, l’Etat colonial, ses préfets, chefs de service, les élus et parlementaires guadeloupéens, les organisations patronales de Guadeloupe, les ministres des Dom guadeloupéens, etc… vont tout mettre en œuvre pour torpiller cet accord historique pour maintenir le peuple de Guadeloupe dans l’asservissement.

D’ailleurs, lors de la seule rencontre que nous avons eue avec M me Penchard, remplaçante d’Yves Jégo au ministère des Dom, furtivement dans une salle d’aéroport, cette dernière nous lança : « Jamais, le gouvernement n’appliquera cet accord car il reviendrait à modifier les rapports entre la France et la Guadeloupe » .

A la suite, préfets, élus de Guadeloupe, conseil général, conseil (…)


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