Bonne nouvelle : le macronisme est rétractile

Le matamore de l’Élysée est désavoué, condamné par 76 % des citoyens.

Emmanuel Macron en visite à Berlin le 15 mars (Photo AFP).
Par Michel Sérac
Publié le 24 mars 2024
Temps de lecture : 2 minutes

Le peuple français vomit la guerre prônée par le despote, et souhaite la recherche de « solutions pacifiques ». Voilà pour l’un des derniers sondages1Sondage CSA pour Cnews, Europe 1 et le Journal du Dimanche..

C’est là une excellente nouvelle, lorsque s’engage une campagne électorale où le camp démocratique se rassemble sur : Non à la guerre !

Halte au génocide palestinien !

Les gifles des sondages se succèdent, pour ce pouvoir arrogant, nuisible en tout point. L’impopularité de Macron grandit : 72 % de mécontents2Baromètre mensuel Ifop-JDD..

Le capital financier français, deuxième fournisseur d’armes du monde est gavé de profits par les milliards du budget défense. Milliards prélevés par Macron sur les hôpitaux, les écoles, les services publics, l’aide aux chômeurs, aux pauvres.

Rien d’étonnant si les médias possédés par le même capital financier sonnent du clairon tous les jours à la gloire du va-t-en-guerre Macron. Or selon un troisième sondage, le macronisme se « rétracte » : l’agrégat, par lui, des résidus politiques de Hollande et de Sarkozy s’effrite aux deux bouts3Sondage Ipsos pour Le Monde, le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès, l’Institut Montaigne. Voir « La spectaculaire rétraction du macronisme », Le Monde, 11 mars 2024..

Socialement, le macronisme séduit… 4 % de la jeunesse, discrédit inouï ! Son « cœur » électoral est désormais composé aux deux tiers de personnes âgées jouissant d’un revenu de plus de 5 000 € par mois…
Le doute et l’affolement s’installent dans le camp de l’Élysée, car on prévoit un 18 % électoral en juin.

Dans un régime parlementaire, Macron serait déjà renversé. Seule une constitution obsolète4De Gaulle imposa cette Constitution monarchique en prétextant de son aura d’« homme providentiel ». Sa défaite cuisante, infligée par la grève générale et par le non au référendum (1968-1969) anéantit ce mythe. La toute-puissance de l’exécutif, violence contre la majorité, doit être abolie., et la dictature du 49.3 lui permettent encore de plastronner, en violentant sans vergogne la volonté du peuple français.