En Allemagne, le chancelier Merz au service de la guerre

« Merz reste chargé par le capital d’ouvrir la voie à la mise en place d’un régime autoritaire, le cas échéant, même en coalition avec l’AfD. » Extraits de l’éditorial du journal Soziale Politik & Demokratie, 27 octobre.

Le porte-parole du gouvernement allemand Stefan Kornelius, Carsten Breuer, inspecteur général de la Bundeswehr, les forces armées allemandes, le général Alexus Grynkewich, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) de l’Otan, le chancelier Friedrich Merz, le ministre de la Défense Boris Pistorius, le ministre des Finances Lars Klingbeil et le ministre de l’Intérieur Alexander Dobrindt réunis pour augmenter les effectifs de l’armée, août 2025 (photo AFP).
Par Lu dans SoPoDe
Publié le 2 novembre 2025
Temps de lecture : 4 minutes

Le gouvernement dirigé par le chancelier Merz (CDU) de BlackRock et le lobbyiste de l’armement Klingbeil (SPD) vacille en mode crise. « L’automne des réformes », tel était le plan de Merz : des coupes sombres dans le système social, les retraites, les soins, le système de santé, l’éducation. Des milliards de coupes dans le revenu minimum. La fin de la journée de travail de 8 heures, le service militaire obligatoire… (…)

L’« automne des réformes » devait être le coup d’envoi d’une guerre sociale visant à répercuter les coûts de l’armement et de la guerre sur la population.

Un an avant les quatre élections régionales et les élections à la Chambre des députés de Berlin, la plus petite grande coalition de tous les temps est confrontée à la colère et à l’agitation croissantes d’une large majorité de la population.

Chaque mesure visant à une sérieuse dégradation du système social devient une question vitale pour le gouvernement. Tandis que l’AfD peut se réjouir du rejet ouvert du gouvernement Merz/Klingbeil avec des sondages toujours plus favorables.

Guerre sociale, chômage croissant et paupérisation d’un côté – militarisation de la société, milliards d’euros pour les profiteurs de guerre, des soldats allemands en mission de guerre contre la Russie : voilà l’avenir qui attend la (…)


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