Algérie : menaces sur le droit syndical et le droit de grève

Nous publions des traits de l'éditorial du journal Fraternité n°139. « La lutte des travailleurs algériens prend, en ce moment, un tournant qualitatif. Après les syndicats autonomes, l’UGTA vient de prendre position contre les deux projets de loi portant sur l’exercice du droit syndical, de la prévention et règlement des conflits collectifs et celui relatif au droit de grève ».

Par La rédaction de Fraternité
Publié le 3 février 2023
Temps de lecture : 3 minutes

Ce sursaut, qui jette les bases de l’unité d’action dans la lutte, traduit la conscience chez la classe ouvrière des enjeux que posent ces projets scélérats, à savoir l’existence même des travailleurs comme classe sociale organisée dans ses syndicats, considérant que la liquidation du droit à l’organisation syndicale, des libertés syndicales en général et du droit de grève en particulier est consacrée…

Parce que c’est une question d’existence, les projets réactionnaires ont eu l’effet de la goutte qui fait déborder le vase.

Des centaines de milliers de salariés, des millions de chômeurs et de retraités ont vu leur pouvoir d’achat laminé par les augmentations sans précédent des prix de tout type de marchandises, y compris ceux des produits de large consommation.

Et l’augmentation des salaires budgétisée dans la loi de finances 2023 ne concerne que les fonctionnaires et ne concerne pas le salaire national minimum garanti, ce qui exclut (…)


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