Attal veut « relever le niveau »… en supprimant 2 500 postes d’enseignant à la rentrée 20
Le 5 octobre, à l’occasion de la journée mondiale des enseignants, Gabriel Attal avait organisé un événement à la Bibliothèque nationale de France pour lancer une mission « exigence des savoirs », promettant en huit semaines de relever le niveau et de sauver l’Ecole...
- Ecole

Dans son mot d’ouverture, le directeur général de l’Enseignement scolaire Edouard Geffray prêche d’entrée : « Le ministre a voulu placer cette journée sous le sceau du savoir mais aussi de l’affection, voire de l’amour que nous portons collectivement à notre Ecole et à nos professeurs ». Amen.
Les enseignants qui se savaient déjà « choyés » par Jean Castex et qui viennent de découvrir sur leur fiche de paye de septembre la réalité des annonces d’Attal et de Macron sur la pseudo revalorisation des salaires apprécieront d’être « aimés » à ce point. Mais derrière ces bonnes intentions dégoulinantes de mensonges, qu’a dit le ministre ? Car c’est bien connu, comme disait le poète, « il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ».
« Les élèves français ont perdu l’équivalent d’un an en termes de niveau », assure Attal. « Nous devons relever le niveau d’exigence que nous avons à l’égard de nos élèves ». Ce qui sous-entendrait que cette baisse serait due aux enseignants ! Comment compte-t-il faire ? Rétablir les dizaines de milliers de postes qui ont été supprimés afin de garantir les meilleures conditions (…)
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