Assassinat d’un professeur à Arras : après l’effroi, la colère

Macron et Attal se posent en défenseur de l'Ecole, après l'horrible assassinat d'un professeur de lettre, mais ce sont eux qui suppriment 2500 postes à la rentrée 2024. Personne n'est dupe.

Cinquante enseignants ont exercé leur droit de retrait ce lundi 16 octobre au lycée Sellier à Livry-Gargan, (Correspondant).
Par Rosalie Albani
Publié le 21 octobre 2023
Temps de lecture : 3 minutes

Vendredi 13 octobre, un professeur de lettres, Dominique Bernard, a été assassiné, poignardé alors qu’il s’interposait pour empêcher le tueur d’entrer dans le lycée Gambetta d’Arras où il exerçait. Un autre professeur ainsi que deux agents du lycée ont également été blessés. Un acte barbare, ignoble qui a suscité l’horreur et l’indignation.

Samedi 14 octobre, Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale, écrit dans un courriel adressé à tous les personnels de l’Education nationale : « Comme voici trois ans avec Samuel Paty, c’est l’Ecole de la République qui est attaquée. » Puis il ajoute : « Face à l’innommable, notre force viendra de notre unité et de la fidélité aux valeurs qui fondent notre engagement au service de l’Ecole, et de l’unité de la société (…). »

Le vendredi soir, le ministre avait convoqué toutes les organisations syndicales rue de Grenelle pour leur demander de coconstruire l’hommage au professeur à (…)


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