Dès le 23 octobre 2024, l’organisation israélienne Histadrout, « syndicat » qui soutient les mesures d’apartheid à l’encontre des travailleurs palestiniens appelait les patrons israéliens à licencier tout travailleur qui « se solidarise, soutient ou déclare qu’il est solidaire du terrorisme dans les conditions de guerre ». Dans l’Etat d’Israël depuis octobre, la moindre expression d’empathie des Palestiniens de l’intérieur, « citoyens arabes israéliens », vis-à-vis du sort des habitants de la bande de Gaza est considérée comme solidaire du terrorisme !
Dans un rapport publié en février dernier, le syndicat des travailleurs Arabes de Nazareth (Arab Workers Union) dénonce « les licenciements, la poursuite policière et pénale de militants syndicaux et politiques, l'arrestation généralisée et illégale de plus de 400 militants palestiniens dans les territoires de 48 à la suite de la publication des messages sur les réseaux sociaux en solidarité avec la population de Gaza, l'interdiction par la police des protestations et manifestations en faveur de Gaza, la suppression de (…)
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