Face à l’incurie des autorités, l’auto-organisation de la population
A près la manifestation monstre à Valence (Etat espagnol) le 30 novembre, une discussion entre militants ouvriers impliqués dans l’aide à la population à la suite des inondations meurtrières d'octobre dernier.
- Actualité internationale, Etat Espagnol
Deux cent mille personnes ont manifesté à Valence un mois après les inondations meurtrières...
Blas : La manifestation d’aujourd’hui a été aussi massive que celle du 9, cent ou deux cent mille personnes, peu importe, l’important c’est que tout le peuple est derrière, ils continuent de demander la démission du président et de son gouvernement, et exigent qu’on identifie les responsabilités de chacun, et qu’on dégage des moyens pour reconstruire. Un mois s’est écoulé depuis la catastrophe, et il n’y a toujours pas d’écoles, pas de centres de santé, les garages sont toujours remplis de boue, les égouts sont mélangés avec de la boue et des eaux usées, et ils n’ont rien fait pour le peuple, ils n’ont vraiment rien mis en place. Toutes les aides ne sont pas arrivées, et il y a une bureaucratie énorme pour pouvoir les demander et les obtenir.
Qu’en est-il des syndicats ?
Blas : Au lendemain de l’inondation, les syndicats auraient pu prendre le contrôle effectif de la situation, en faisant des brigades de nettoyage, en organisant la réouverture des écoles, les soins de santé, en obtenant des machines, etc. Cependant, ils ont convenu avec le patronat et avec le gouvernement de concentrer leurs actions devant les entreprises, disant qu’on parlera des responsabilités plus (…)
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