Contre la fermeture du centre de santé Stalingrad (Paris), le combat se poursuit

Le ministre de la Santé recevra les députées LFI du 19e arrondissement de Paris. Un nouveau rassemblement des patients, habitants et personnels aura lieu le samedi 1er mars devant la Caisse régionale d'assurtance maladie.

La députée LFI Sarah Legrain remettant au ministre de la Santé les 4 500 signatures de patients et personnels du centre de santé Stalingrad de la Cramif. (Correspondant)
Par Michèle Lepeuve
Publié le 21 février 2025
Temps de lecture : 2 minutes

Les députées FI-NFP du 19e arrondissement de Paris, Sarah Legrain et Danièle Obono, poursuivent le combat pour sauver le centre de santé Stalingrad, géré par la Sécurité sociale.

La députée Sarah Legrain a remis au ministre de la Santé, Yannick Reuder, de passage dans le 19e arrondissement le 12 février, les 4 500 signatures recueillies auprès des personnels, patients et habitants pour le maintien de ce centre avec toutes ses spécialités médicales, offertes à 30 000 patients sans aucun dépassement d’honoraires.

Sarah Legrain a rappelé au ministre que sa collègue Danièle Obono, députée FI-NFP des 18e et 19e arrondissements, avait alerté celui-ci lors d’une question orale à l’Assemblée nationale, et avait sollicité une entrevue pour plaider la cause de ce centre indispensable pour protéger la santé de la population.

Mais les directeurs des caisses nationales (Cnam) et régionales (Cramif) d’assurance maladie s’obstinent à démanteler le centre malgré la mobilisation des personnels et patients, la protestation de nombreuses associations et élus et la tenue d’un rassemblement de 300 personnes dont plusieurs médias ont rendu compte.

Lors de sa visite, le ministre a finalement accordé aux deux députées FI-NFP une audience dans les prochains jours. Le compte rendu de cette entrevue aidera à la poursuite de la mobilisation des patients et personnels.

Faire obstacle au plan de licenciement des personnels

Cette mobilisation se heurte aujourd’hui à l’obstination de la Cnam et de la Cramif. La direction de la Cramif organise discrètement des « discussions » pour enclencher le plan de reclassements et licenciements du personnel du centre, afin de mettre tout le monde devant le fait accompli !

Mais, à l’appel d’une vingtaine d’organisations, associations, élus municipaux et le soutien des deux députées, un rassemblement des patients, habitants et personnels aura lieu le samedi 1er mars devant la Cramif pour exiger le maintien intégral du centre et le retrait du « plan social » dont est victime le personnel.

La fermeture de 9 spécialités médicales sur 20 est le prélude à la fermeture totale du centre. Les milliers de patients qui en seraient les victimes ne peuvent l’accepter !

Et la fermeture du centre est le prélude à la vente – annoncée – du gigantesque immeuble de la Cramif qui gère les dossiers des assurés de toute la région Île-de-France ! D’où sans doute cet acharnement contre ce centre de santé, hébergé dans ses murs et fréquenté par 30 000 patients…